PLAT d'ETAIN = 7e Hussards 1er Empire - CBG Mignot 30mm

Voici une nouvelle tentative de peindre un plat d’étain dans le thème majeur du forum : le premier de quatre (4) Hussards à cheval 30mm de CGB Mignot, p. 72, référence 1011a : un trompette.
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Désolé les gars, je ne suis que débutant (vieux), donc la qualité obtenue ne sera pas du tout celle d’un Master, ni même d’un confirmé.
Je fais donc un PAP une fois de plus pour me faire taper mes erreurs sur les doigts au fur et à mesure qu’elles se produisent, et pour me donner un chemin de travail, qui se répètera intérieurement de lui-même dans les plats d’étain du futur.
  
A. Etude de la figurine
 
Etape 1 : Examen visuel détaillé :
La figurine est moulée recto-verso, mais sera exposée sur un côté seulement. La face droite montre la trompette dans la main du hussard, tandis que la face gauche montre le sabre, la sabretache.  Le côté droit est choisi pour identifier le trompette.
Le hussard est en dolman, toutefois sa manchette du plat porte une protubérance qui indique la marque portée sur la pelisse et non le dolman, et qui sera peinte dans la couleur indiquée (gris sombre).  
 
Etape 2 : Documentation :
 
N’ayant aucune expérience dans les tenues empire, et des hussards en particulier, Une longue discussion a été ouverte sur ce forum  dans les « Questions diverses » :  http://addict-figurines.forumgratuit.fr/t2875-identifier-des-hussards-plat-d-etain
 
Finalement, le 7e Régiment de Hussard a été choisi avec sa tenue vert et rouge.
 
Parmi la nombreuse documentation récoltée et parfois contradictoire, les options suivantes ont été choisies pour cette figure, ainsi que les 3 autres hussards peints ultérieurement selon les planche de A. Jouineau & JM Mongin « Les Hussards français », tome 2, volume 17, mais aussi de Tim Reese  http://www.napoleon-series.org/military/organization/France/Cavalry/Hussars/c_Reesehussars.html
& couleur shako+col)  et de la planche fournie par Judgefredd dans son poste d’uniformologie (source non précisée : http://addict-figurines.forumgratuit.fr/t782-hussards-francais ), n’ayant pas suivi celles de Tambour pour les Hussards de 1815 en particulier.
Il se peut que les combinaisons n’aient pas existé telles quelles, c’est un choix personnel.
 
Etape 3 : Sélection et plan des couleurs:
 
- Cheval (gris) blanc, pour le trompette
- Tenue du trompette avec les couleurs inversés : dolman rouge, pantalon vert, ligne rouge bordée jaune, boutons or.
- Shako rouge et pompon rouge, dessus noir, plaque or
- Floches et cordon de la trompette rouge
- Schabraque noir bordé de rouge
- Harnais noir du cheval
 
Principales couleurs utilisées:
Rouge : Ecarlate de Cadmium WN 106; Rouge Vif WN 042; Jaune de Naples Clair WN 426
Vert : Jaune citron de Chrome WN 627 + Bleu de Prusse WN 050
Jaune : Jaune Citron de Chrome WN 627
Or : Jaune + Ecarlate de Cadmium WN 106, TSB WN 002
Noir Schabraque : Noir de Vigne WN 034 ; Blanc de Titane Rembrandt 105
Rouge Schabraque : Rouge Vif WN 042
Cheval : Blanc de Titane ; TOB WN 003; Noir de Vigne
Noir : Noir de Mars WN 086
 
… à suivre…

Alors c'est UNE sabretache et un dolmAn  
Un dolmen c'est autre chose !!  

Désolé, chef, ces termes sont nouveaux, et en Turquie, pas aisés car il n'y a pas d'articles ici. Je ne le ferai plus, promis!

B. Préparation du plat
 
Etape 4 : J’ai ébarbé les joints de moulage périphériques au cutter et papier de verre grade 600 sur la face droite (les deux moules n’étaient pas parfaitement alignées, avec un décalage entre les deux faces).
 
Etape 5 : Nettoyage: la figurine est trempée une nuit dans le vinaigre, puis brossée, rincée et laissée sécher à l’air.
 
Etape 6 : Bouchage des trous : quelques trous observés en lumière rasante sur le cheval et le schabraque sont bouchées au Milliput à l’aide de cure dent en bois taillé en biseau plat étroit durci à la cyano, puis séchage une nuit, ponçage au papier 600, et lavage eau/savon, rinçage et séchage à l’air.
 
Etape 7 : Sous-couchage à l’Humbrol blanc mat 033 : trois couches fines avec une nuit de séchage entre couches.
 
Etape 8 : Re-examen détaillé pour contrôler une dernière fois l’absence de défauts, trous, métal à nu, empâtement de peinture ou ponçage correct.
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Etape 9 :  Identification des ombres et lumières: la source lumineuse est choisie eu haut à droite en regardant la face droite de la figurine (tournée vers la droite. Des photos sont prises avec une lumière de plus en plus rasante, pour sculpter les zones d’ombres et lumières maximum en Noir & Blanc comme références pour la peinture et créer le relief de 2D en 3D.
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 Etape 10 (optionnel) : Sous-couchage en couleur à l’acrylique. Ici pas effectué étant donné la taille du plat.
 
 
 
C. Peinture du plat à l’huile
 
Etapes 11, ….. et suivantes
Le schéma se répètera pour les différentes parties de la figurine :
- Préparation de la palette : Aplat (couche de base BC), Ombrage(s) (SH) ; Eclaircie(s) (HL) avec un cure dent
- Peinture de l’aplat dans un ton intermédiaire (BC), tiré au pinceau sec
- Peinture des ombres et leur fusion à la BC (SH)
- Peinture des éclaircies et leur fusion à la BC (HL)
- Vérification des ombrages (SH1, ..)
- Re-balance des éclaircies (HL1, ..)
- Points de lumière (PL)
- Peinture des détails
- Ajoute de surlignage pour marquer les couleurs et le relief si nécessaire (noir ou sépia légèrement humecté de térébenthine)
-
Ces  5 dernières étapes sont souvent effectuées le lendemain et surlendemain si nécessaire après stabilisation des zones fondues. Un glacis peut être ajouté après 4 à 7 jours une fois la peinture sèche.

... à suivre .. la peinture

Premiers pas en peinture:
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...

Wow, moi ce qui m'épate, c'est la méthode et la préparation.  

Et je ne parle même pas de la patience entre les différentes étapes... 3 sous couches avec une nuit d'intervale  

Quelle organisation, quelle structure, quelle anticipation, quel soin...  

On voit les grands pros.

C'est comme ça qu'on réalise les chef d'oeuvres...

Mouis, malheureusement déçu par le résultat!! peinture pas asez fine, précise, c'est vraiment très petit ou mes yeux sont trop usés.... La photo macro est ravageuse, et les bons peintres y arrivent. Celle-ci = à regarder à plus de 60cm.... Mais c'est très amusant. Le cheval avance aujourd'hui. Après = repasser sur les détails (si possible)...

Ben c'est pas mal du tout je trouve moi.

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ça devrait aider  

Super Bradock, merci, en effet je manque de vocabulaire ; très utile pour se faire comprendre (comme les bouts de ficelles sur un voilier).
 
La suite = le cheval , pas mal travaillé hier en blanc et noir de vigne (coloration bleue), que je regrette un peu, à retenir pour le prochain cheval blanc.
 
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Je continue les sabots, harnais et je commence à repasser les détails.

Trouvé une excelllente référence de couleurs pour les 7e Hussard, et pour les autres, avec variations....entre références françaises et autres!!

http://www.fearnaught.eu/page14.html

Merci Papouille pour ce lien très intéressant avec tous les régiments.

http://www.fearnaught.eu/page1.html

Connais-tu celui-ci ?

http://gallica.bnf.fr/Search?adva=1&adv=1&tri=title_sort&t_relation=%22Notice+d%27ensemble+%3A+http%3A%2F%2Fcatalogue.bnf.fr%2Fark%3A%2F12148%2Fcb40356451g%22

N'hésitez pas à utiliser le zoom !
Il y a même le hussard croate.

Géniaux en effet, ils ont une allure extraordinare.
Je prépare les 3 autres en sous couches blanches, pendant que le trompette sche un peu pour ui apporter les corrections de pelisse, et travailler les éclaircies et ombrages. Je me sens tout petit lorsque je vois les peintures des plats des pros..... des oeuvres d'art à cette échelle. Je vais tenter d'améliorer un peu sur ces 4, pendant que je continue les nains.....
Aujourd'hui donc = séchage avent les retouches......

pour ton canasson, Blanc titane + gris de peyne + 1 pte de bleu

OK, vais essayer, je voulais, mais ma main a glissé sur le Noir de Vigne, trop bleu.....

Le vert de ton hussard me parait également ... très vert et très clair. Ce que j'ai vu était d'un vert presque noir. Mais est ce le tps qui à modifié la couleur ou la réalité ?
Et puis un vert peut être sympa à travailler en éclaircie même si on s'éloigne un peu de la réalité.

Mais je suppose que tu n'as pas fini cette partie.

Merci Hulk pour ta remarque. Non le plat n'est pas fini: il sèche pour retravail du cheval mais aussi des ombres et lumières...

Le vert = il est difficile de trouver un vert de référence précis quelque part, car il varie de planche à planche. Après longues dscussons ailleurs, je découvre que le shako des hussards (non rmpete) est vert clair = presque moutarde...... Le vert du pantalon .... je vais encore un peu chercher pour l'ajuster. Mais je vais le contraster pour faire sortir le relief un peu plus.

La peinture historique des figurines devient fatiguante, car difficile à cerner précisément et je suis surpris qu'il ne s'est pas établi quelque 'standard' communément admis par la communauté d'uniformologie pour une période aussi riche en experts, non seulement pour la France mais les autres pays, et pour lesquels chaque pays aurait publié son historique uniformologique national (par année, ou guerre, ou périodes.). J'espère qu'il existe pour Waterloo (une seule bataille....) pour les reconstitutions en 2015...

Enfin tout cec favorise les échanges, les recherces de sources, les amitiés et les variations, avec un avantage, tout le monde a sans doute un peu raison et aucun ne détient la vérité complète.

Je vais m'y remettre bientot, après avoir travaillé sur un nain comme pause, et vais comecer un hussard de la 7e (non trompette).

Salut Papouille juste pour info je te donne mes mélanges utilisés il y a un moment pour le vert chasseur
Sur une base de vert cynabre Winsor et Newton j’ai joué de la manière suivante :
- demi rotonde : ombrage avec une pointe de bleu indigo WN+sépia de Rembrant, éclaircie au jaune de chrome WN. Jus noir de bougie pour finir une fois le tout sec.
- habit veste : ombrage identique sans sépia, éclairage jaune de naples Rembrant
- culotte :identique au travail ci-dessus en forçant un peu plus les éclaircis.
@+

Vi et effectivement le vert des shako est beaucoup plus clair

Merci à tous deux
 
Je ne peux pas utiliser de vert cinambre car il n'existe pas en W&N (ou plus), et aileurs, je suis en Turquie actuellement donc doit reconstituer à partir de bleu et jaune
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J'ignore ce qu'est une "demi-rotonde"  et donc comment la peindre
 
eindre en tout petit demande de forcer les tons foncés et clair pour améliorer la lisibilité.  Ce vert foncé est quasi noir, et demande de l'éclaircie que je vais accentuer par du blanc, au lieu de jaune, car le ton est très froid semble-t-l
 
Le shako en efet est très pâle, vert kaki clair ( à utiliser sur les autres hussards du 7e régiment)

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tout comme le vert pelisse tres très foncé

Reste la couleur du sabretache, sans doute foncé aussi? (j'aurai un hussard vu de dos en plat d'étain).

Pourquoi faudrait il que le pantalon, la pelisse et dolman et la (? demi-rotonde?) soitent en verts différents?

Bref je dois foncer mon vert vers le vert de prusse et lui ôter ce fond de jaune .
Dommage je venais de le rectifer hier soir...... et de peindre le 7 sur le côté du porte-manteau avec beaucoup de peine.....

Ce sera pour le prochain hussard...là

Comme j'ai pu constater la variété d'interretation des costumes selon les dates, les armées, les planches et les sources, et leur appliactio n effective apr une large armée dspersée au 4 coins de l'Europe, je constate la même variété dans les teintes elle-mêmes et dommage qu'il n'existe pas de teintes standards (comme les tons de l'armée américaine ou allemande au XXe S) ,, qui serve de référence aux fabriquants de teues historiques, de figuristes, de peintres et historiens, à partr des archives officielles de l'Armée francaise . Sans doute encore à créer.. et en sortr une 'bible' avec remises à jours périodiques, consultable sur internet comme patrimone francais de l'uniformologie

Je vais ajuster les tons du trompette pour le pantalon et un peu le porte manteau; les autres sont à peindre et j'ai pris note

Merci!!


, t

Désolé Papouille j'ai repris une partie d'un article de d'époque consacré à cette pièce ou je voulais faire la différence entre l'usure des différentes parties de l'uniforme....
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Je vois à peu près le vert...je vais confirmer avec d'autres références ...
Merci (demi-cylindre???)

Papouille a écrit:Le shako en effet est très pâle, vert kaki clair (à utiliser sur les autres hussards du 7e régiment).[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Tout comme le vert pelisse très, très foncé.

Je me méfie des uniformes d'époque, les couleurs sont passées car les pigments ne résistent pas.
Le « vert kaki clair » ne me convainc pas du tout.
À mon humble avis il vaut mieux se fier aux illustrations contemporaines dont les conditions de conservation sont meilleures (à l'abri de la lumière notamment). 

Un autre vert tiré de Huen...

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Valable pour 1815 : http://www.1789-1815.com/7_hussards_1815.htm
mais avant??


Dernière modification: 08/01/2005

7e hussards – 1815.

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A la première Restauration, les effectifs de la cavalerie légère furent fortement réduits, et seuls les six premiers régiments de hussards devaient être conservés (ordonnance du 12 mai 1814).
Néanmoins, en dépit de l'ordonnance royale, le 7e régiment de hussards fut conservé, et prit le titre de régiment d'Orléans.
Le 7e de hussards fut reconstitué le 12 septembre 1814 à Valenciennes, formé de l'ancien 7e de hussards, de détachements du 1er hussards, et du 14e hussards .
Lors du retour de Napoléon en mars 1815, le régiment manifesta son enthousiasme, reprit la cocarde tricolore, et força les habitants des Valenciennes à la reprendre.
Pendant la campagne de Belgique, il formait avec le 3e chasseurs la 1re brigade (Baron Bruno) de la 1re division de cavalerie légère (Jacquinot), elle-même attachée au 1er corps d’armée (Drouet d’Erlon). Il était mené par le colonel Marbot.


Uniforme
La tenue du 7e régiment de hussards en 1815 était théoriquement celle qui est décrite par le règlement du 7 février 1812.
D'après ce texte, l'habillement des hussards devait être composé d'une pelisse, d'un dolman, d'un gilet sans manches, d'une veste d'écurie, d'une culotte hongroise de drap, d'un caleçon de toile, d'un pantalon de cheval et d'un manteau à manches.

Le shako :
A la fin de l'Empire, les régiments adoptèrent un shako plus léger et plus facile à fabriquer, que l'on nomme le "shako rouleau". Il est plus élevé de forme, presque cylindrique, et fabriqué en carton fort recouvert de drap. Une visière de cuir, très droite, et un couvre nuque relevé à l'arrière contre la forme, complètent l'ensemble. La plaque disparaît et est remplacée par la cocarde qui est placée au milieu du fut, attachée par une longue ganse de la couleur des boutons.

Le 7e régiment de hussards mit en service à la fin de l'Empire un shako cylindrique de ce type, vert clair.

Le dolman était en drap vert, entièrement doublé de toile, à collet et parements écarlates. Il était bordé d'une tresse plate et garni de dix-huit tresses de chaque côté de la poitrine. La boucle que formait chaque tresse sur le bord gauche du dolman servait à la fermeture du vêtement, au moyen d'un gros bouton cousu sur chaque tresse du bord opposé. Deux rangs de boutons moyens étaient fixés de chaque côté de la poitrine. Le pourtour du bas était, à l'intérieur, recouvert d'un morceau de peau rouge maroquinée de 160 mm de hauteur.
Le bas du côté droit était taillé en pointe.
Les tresses et boutons devaient être espacés entre eux en raison de la taille de l'homme. Généralement, les rangées de tresses étaient au nombre de 18.

La ceinture, ornement traditionnel du hussard, est un écheveau de laine cramoisie, qui fait trois fois le tour de la taille du cavalier, par-dessus le dolman. Elle a 2 mètres 600 de long. "Le corps de la ceinture est composé d'une ganse ronde à trois branches, formant cinquante doubles, et partagée en deux partie sde vingt-cinq doubles chacune, lit-on dans le règlement. Les glands et les nœuds sont de la couleur du bouton.

Pelisse : La pelisse devait être plus longue de 30 millimètres que le dolman. Elle était doublée de flanelle blanche et bordée en peau de mouton noire, d'une largeur apparente de 35 millimètres. La largeur de la fourrure, à la hauteur du collet, était de 80 mm par derrière, et 70 mm par devant. La pelisse était ornée de tresses et de boutons de la même façon que le dolman.

Pantalon. En grande tenue, le 7e hussards portait un pantalon hongrois ("culotte hongroise" dans le règlement) rouge. Le règlement de 1812 attribuait à tous les régiments de hussards le pantalon de cheval de couleur verte. Il devait être large, à grand pont-levis, confectionné en tricot, boutonnant sur le côtés au moyen de 18 boutons d'os, et bordé, sur les côtés, d'un liseré de la couleur tranchante du régiment. Il devait être garni à l'entre jambes d'une peau de veau. Une manchette de la même peau, large de 110 mm faisait le tour du bas des canons du pantalon.
Le 7e hussards portait en campagne un pantalon basané rouge.

La sabretache est confectionnée en cuir de vache noire lissé. Son plateau mesure 330 millimètres du haut à la pointe de l'accolade. Sa largeur est de 230 millimètres par le haut, et de 310 millimètres par le bas. Elle doit être ornée d'une aigle couronnée de métal jaune pour les régiments qui ont le bouton jaune, au-dessous de laquelle se trouve le numéro du régiment dans le même métal.

Le ceinturon est de buffle blanc avec les pièces de cuivre. Il y est attaché deux bélières de sabre et trois courroies de sabretache.
Porte manteau. Selon le règlement de 1812, il devait être, pour tous les régiments, de tricot vert. D'après Dupuy, le porte-manteau du 7e était, en 1815, rouge.
Il était fait de tricot doublé de treillis, de forme cylindrique, et bordé à ses extrémités d'un galon jaune. Le numéro du régiment fait en tresse jaune, garnissait chaque extrémité.
Les hussards du 7e régiment portaient en 1815 la queue et les cadenettes.
Le chef d'escadron Dupuy écrit que l'habitude était de porter en route ou en campagne, à l'instar des hussards hongrois, des petites branches de buis ou de sapin sur le haut du shako.

Le chef d'escadron Dupuy raconte qu'à la réorganisation du régiment, en 1814, le colonel affecta à chaque escadron les chevaux du même pelage ; noir au 1er, bais au 2e, alezan au 3e et gris au 4e. "L'effet de ces différentes couleurs était beau, écrit-il ; mais cela était fort bon pour la garnison, car, en guerre, il eût été difficile, pour ne pas dire impossible, de maintenir ces distinctions."