PLAT = Sir John de Lisle [30mm]

Un nouveau chevalier de la Jarretière anglais (1348):

John de Lisle, 2ème Baron Lisle de Rougemont (c 1318 - 1355) était un pair d'Angleterre et un soldat qui a passé une grande partie de sa carrière au service dans les guerres en France. Il a activement participé à la bataille de Crécy le 26 aout 1346 et au siège de Nantes l’année suivante.

Il était un compagnon d'Edouard III, et l'un des membres fondateurs de l'Ordre de la Jarretière en 1348.
Son armoirie:

Le 14 Octobre 1355, à 37 ans, il fut tué au cours d'un raid mené de Bordeaux à Narbonne par  Edouard de Woodstock, le Prince Noir, fils ainé d’Edouard III, en plein guerre de 100 ans.

Ensuite le plat, son ébarbage, ponçage, puis je ponce les gravures du dessin sur le caparaçon et l’étendard pour tenter une première en peinture directe, avec un motif simple.  Après nettoyage, sous couchage de l’arrière en noir mat acrylique, et deux couches d’Humbrol blanc dilué à 50% avec son diluant sur la face recto :

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Peinture du métal : Blanc de Titane, Gris de Payne et Noir de Vigne. Ajustements plus tard.

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C'est bien parti tout ça, comme d'hab, affaire à suivre de pres

Belle figurine , hâte de voir la suite et fin.

joli

beau début grand chef

Ca va être très beau , vite la suite !

Suite lente ...

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Excellent début Michel,

Je trouve que tu maitrise bien les amrures et leur reflet maintenant.

Continue

Lours

piano, pianissimo...

Deux étapes en plus, le cheval et la couche de base du caparaçon.
La robe du cheval choisie fut un cheval bai
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 Comme ma sous-couche est très diluée pour accrochage, je ne pousse pas au blanc pour éviter d'empâter, et le jaune du caparaçon perd de sa luminosité.  Donc je passe deux couches tirées mais séchée avec un intervalle de 24 heures... Dans la seconde couche, je commencerai déjà à ombrer et éclaircir. Puis 24 heures à nouveau pour travailler les détails.
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Longues discussions avec quelques spécialistes sur deux forum sur les couleurs à appliquer au cimier (une meule!): et sa description en anglais, sur base de la plaque de stalle de chevalier de l'ordre de la Jarretiere à la chapelle St Georges au château de Windsor:


Résolue hier....

Papouille a écrit:piano, pianissimo...

....ça va quand même assez vite en fin de compte !
Ah, le temps de sechage de l'huile.....

Le comportement de séchage de l'huile a failli a plusieurs reprises me faire abandonner et repasser à l'acrylique, si bien maitrisée par les espagnols. Mais nos maîtres anciens avaient le même problème. Et puis, cela devient une habitude, faire des portions, attendre quelques heures, et des jours, pour retravailler, polir son travail comme un orfèvre...
Et puis on peut travailler sur plusieurs figures en parallèle et en décalage =ce n'est plus le temps qui compte, mais le soin, les détails.
La grande attention est de ne pas travailler sur plus de 3 figures, car on en laisse tomber une, et l'attention se porte sur des nouvelles, pour rester avec beaucoup d'inachevés.

Cela ne me tente toujours pas de peindre des plats, par contre j'ai toujours plaisir a suivre tes peintures.
Bien à toi.

et oui que du plaisir !!!!

superbe !!!!

merci à vous 2!

Tudiou, j'ai pris du retard, avec d'autres projets...  Ombrages 1 et Ombrages 2 à 24 heures d'intervalle.
Aujourd'hui, peaufiner les ombres du fanion et caparaçon avant d'entamer les dessins après séchage du jaune ....

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Je vais aussi commencer à pointer une liste des détails à corriger, sur un agrandissement, utile pour la finition.

Beaucoup de temps pour comprendre les motifs sur le caparaçon des chevaliers de l'époque, et les plats suivants en préparation.
Suite donc = contrastes, détails, puis les armoiries sur le cheval, en noir, ensuite leur éclairage.
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lent, mais donne l'effet des lumières et ombres.
Il reste le fanion à porter les armoiries, le sol, et la liste des détails à affiner un par un...
Bref d'ici deux jours, sera terminé alors que je travaille sur le suivant, à effacer les gravures des armoiries (de plus en plus difficiles à peindre).
J'en suis à presque 20 heures, préparation, peinture, recherche des dessins d'armoirie à appliquer (sans la bibliographie)

Petite explication sur le caparaçon du cheval :  (caparison  en anglais ):

Au début du moyen-âge, l’armure du cheval consiste en un chanfrein de cuir bouilli et de mailles ajouté à la têtière de la housse ; celle-ci, qui consistait en une étoffe flottante, dissimulait une cotte de mailles.

Le roi Jean écrivit aux bourgeois de Nevers, en 1353, leur enjoignant d’envoyer à Compiègne, dans la quinzaine de Pâques ; des hommes et des chevaux couverts de cottes de mailles pour marcher contre l’Anglais.

Un peu plus tard on emploie beaucoup des chanfreins en cartonnages parcheminés avec coquilles d’acier pour protéger les yeux. Mais les raisons qui firent modifier l’armure des chevaliers devaient amener aussi la transformation de l’armure du cheval. La cotte de mailles protégeait mal contre les flèches ; les carreaux d’arbalètes et surtout contre les balles. Le chevalier s’entoura complètement d’acier, il en barda aussi son cheval.

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Au début du XVe siècle, le caparaçon du cheval comprend l’armure de corps proprement dite qui habille le dos et les flancs et repose sur une étoffe épaisse pour ne pas blesser l’animal, la cervicale ou barde de crinière qui couvre le cou et va se relier au chanfrein qui protège la face par un garde-nuque ou têtière ; seuls, le ventre et les pattes sont à découvert.
La cervicale était formée de lames d’acier articulées de manière à laisser au cou une certaine mobilité ; sa forme rappelle celle de la queue de l’écrevisse ; elle allait du chanfrein jusqu’au devant de la selle.
Le chanfrein était, en général, la partie la plus ornée du caparaçon ; il était souvent garni de pierreries, embelli par des émaux, des damasquinures, des gravures. Les mémoires du temps parlent de chanfreins coûtant 30 000 écus.
Formé d’une seule pièce d’acier, le chanfrein présentait des gardes ajourées ou œillères pour les yeux et des menins d’oreilles. Des jouées à charnière protégeaient la ganache ; une tétière rejoignait la cervicale.
Au milieu du front, entre les œillères, s’élevait d’ordinaire une pointe défensive, formant sur les côtés des courbes destinées à faire dévier les coups de lance. Le chanfrein, était aussi souvent surmonté d’un porte-plumail.

Le caparaçon de guerre disparaît vers 1620 ; il protégeait mal le cheval contre les balles de plus en plus puissantes ; il avait l’inconvénient de coûter très cher et d’être fort lourd.

Voilà, terminé, après un essai de fanion sur papier sopalin pour voir la déformation de l'armoirie et des chevrons...

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Puis les lumières, corrections des défauts, et glacis final violet sur le métal.... Total 24 heures...

L'image finale est dans les peintures terminées de + de 28mm.
http://addict-figurines.forumgratuit.fr/t9099-plat-sir-john-de-lisle-1318-1355-30mm#96914

C'est impressionnant, ce travail de peinture. Bravo

Ca fait un moment que je n'ai pas trainé mes pattes par ici mais j'avoue que tu progresses de plus en plus Papouille

Merci Wipy, ne pas progresser serait abandonner pour me tourner vers d'autres horizons, sinon où est la motivation?

CQFD