Sir John Chandos, K.G. - 30mm

Et un plat moins réussi en peinture, de Western Miniatures, édité actuellement par Schmalkalder zinnfiguren.

Il fut un des chevaliers fondateurs de Ordre de la Jarretière en 1348, et participa au côté du Prince Edwards aux batailles en France de la Guerre de Cent Ans.


Chandos était une figure emblématique de la bataille de Crécy. En tant que chef d’état-major pour Edward, le Prince Noir, il a conçu la stratégie qui a permis de remporter la victoire à la bataille de Poitiers en 1356.
Le 29 septembre 1364, Chandos mena les forces du duc Jean de Montfort à la victoire à la bataille d'Auray, remportant la guerre de Succession de la Bretagne et permettant à de Montfort de devenir Jean IV, duc de Bretagne.

En récompense de son service, Chandos fut créé lieutenant de France, vice-chambellan d'Angleterre et reçut le vicomté de Saint-Sauveur dans le Cotentin. Pendant la guerre de cent ans, il devint gendarme de l'Aquitaine. Plus tard, cependant, après s'être opposé à Edward sur la façon dont les Guyennois devraient être taxés, il se retira sur sa propriété en Normandie.

En 1369, les Français lancèrent une contre-attaque réussie, recouvrant beaucoup de territoire et obligeant Edward à rappeler Chandos, nommé sénéchal du Poitou et installé à Poitiers. Sir John tenta de faire face aux tentatives françaises de reprendre pied dans la province. Le breton John Kerlouët et Louis de Saint Julien Trimouille, seigneur de Lusignan, avaient occupé La Roche-Posay et Saint-Savin, à quelques kilomètres de Poitiers. Chandos a décidé de reprendre l'abbaye de Saint-Savin, avec une attaque surprise sous le couvert de la nuit.

L'attaque planifiée échoua lorsque, pensant avoir été détectés par l'ennemi, les troupes de Chandos se retirèrent vers le pont enjambant la Vienne à Lussac-les-Châteaux, le long de la route allant de Poitiers à Chauvigny. Les Français, ignorant leur présence, avaient décidé de suivre la même voie pour harceler les troupes anglaises. Les adversaires se sont retrouvés au pont de Lussac.

Dans la bataille, le long manteau de Chandos le fit glisser sur le givre. James de Saint-Martin, un écuyer dans la maison de Sir Bagnac, ou Guillaume Boitel, selon Paul Hay du Chastelet, a frappé Chandos avec sa lance, lui transperçant le visage sous l'œil. L'oncle de Chandos, Edward Twyford, se tenant près de son neveu blessé, a repoussé les assaillants. Un de ses écuyers a percé les deux jambes de James Saint-Martin avec son épée; Saint-Martin mourut trois jours plus tard à Poitiers.
John Chandos a été porté sur un grand bouclier à Morthemer, la forteresse anglaise la plus proche. Il mourut dans la nuit, soit le 31 décembre, soit aux premières heures du jour de l'an 1370, après une journée et une nuit d'agonie, vers l'âge de 55 ans.

Merci pour la leçon d'histoire. Ta peinture est pas mal (surtout le blanc) mais par contre j'ai l'impression que c'est la photo qui est floue non ?

Exact, la photo est un peu floue, prise à Lyon lors du concours Lugdunum ... mais je n'avais pas de pied.