Guillaume sale bâtard !!!

Derrière cette injure, somme toute assez banale, se cache un drame qui va bouleverser l'histoire du continent européen voir le monde.
Notre histoire commence dans le Duché de Normandie et précisément à Falaise et encore plus précisément à la taverne dite "Le trou normand".
Nous sommes le 8 avril de l'an 1065. Il est 15h38. Guillaume, duc de Normandie, se trouve face à face avec Harold, roi d'Angleterre. La tension est à son paroxysme. Le silence règne dans la taverne, les clients comme les employés retiennent leurs souffles, le curé a déjà fait deux malaises et une serveuse à même accouchée à six mois de grossesse...le stress est trop dur à supporter.
"Tu es conscient de ce qui est en jeu, Guillaume ?"
"Oui Harold, si je gagne l'Angleterre est à toi, si je perds...Allez vas-y finissons en, à toi d'engager".
Harold s'executa, la lutte fut rude, plus d'une fois le sort faillis basculer dans un camp puis dans l'autre, mais Guillaume ,d'un coup de poignet rageur, scella définitivement la partie ainsi que l'avenir d'Harold. Tous les amis et sujets de Guillaume exultèrent de joie et félicitèrent leur chef. Dans le camp d'Harold c'est la consternation et l'abattement qui règnent.
"C'est pas possible !! c'est pas valable Guillaume a fait une roulette" hurla Svorg, le chef des gardes d'Harold.
Mais celui-ci savait qu'il n'y avait pas roulette, le but est valable. Pris d'une colère incontrôlée envers lui-même "j'ai jamais perdu une partie de baby-foot, et voilà qu'à ma première défaite j'y laisse mon royaume" et envers Guillaume "j'ai jamais pu le sentir ce...ce..."
"Espèce de sale bâtard va !!"
Naturellement, Guillaume n'apprécia guère cette insulte faite à lui-même ainsi qu' à ces ancêtres, fit un bond vers le mur ou était accroché sa masse d'arme.
Le temps de se retourner pour lancer cette dernière, le cadeau d'anniversaire de sa maman pour ses 4 ans, sur la face de traître d'Harold. La masse d'arme
atteignit bien son objectif, après un vol et une trajectoire tout à fait remarquable (selon les différents témoins de la scène), mais sur la tronche de la servante qui venait de se relever après avoir accouché prématurement de jumeaux et surtout après s'être fait engueler par le patron de la taverne qui lui reprochais de tirer aux flancs...Harold sauta par le balcon et atterri directement sur le dos de Vespa sa fidèle et véloce jument florentine et pris la direction de la Manche sans demander son reste.
"Que la peste te bouffe les yeux de l'intérieur, je vais te retrouver Harold, même si je dois te poursuivre jusque sur ton île de malheur."
Bon tout ça pour dire que une fois Harold rentré chez lui, il mobilisa son armée, étant certain que Guillaume viendrait bien venir le chercher.
Je vous propose donc mes guerrier saxons de chez Wargames Foundry, qui sont à vendre, l'annonce et les photos sont sur le site.
Merci.
Lord


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Merci pour ce beau morceau d'histoire relativement peu connu au demeurant
Et très jolies figurines au passage...

l'historique est désopilant

Génial!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Récit Haletant, Hilarant, Hystérique, Hepatique, Horribilis, Hyper-réaliste,

Voilà une belle manière de raconter en classe l'Histoire de nos ancêtres, et la fixer à tout jamais dans leur mémoire. (°)
N'oublions pas que les francais sont les seuls qui ont réussi à envahir l'Angleterre, depuis les Romains .... et on sait comboen ont essayé depuis.
Sans doute la raison de cette  haine séculaire des Britons envers les Grenouilles, comme des Grenouilles envers les Rosbifs !!!  En fon de compte, c'est sans doute que les anglais ont avec la guerre de 100 ans maintes fois de reconquérir la France, mais en Angleterre, le ver est à l'intérieur même, avec cette devise "Dieu est mon Droit" .... en francais et pour toujours ...  Alors pourquoi ne pas devenir les meilleurs amis du monde au lieu de se chamaliiler depuis 1000 ans comme des potaches en récréation.

Je devrais repeindre mon plat d'étain d'il y a 5 ans
avec les armoiries de la France et de l'Angleterre, au lieu de la Flandre et la Wallonie:

==============================

“Dieu et mon droit”, c’est ce qu’on peut lire sur les armoiries royales du Royaume-Uni. On les retrouve fréquemment à Londres sur le fronton des vieux bâtiments, ou même sur le passeport des Britanniques. Si on regarde bien sous le lion et la licorne, c’est cette devise dans la langue de Molière qui est inscrite. Mais pourquoi donc ?

Pour bien comprendre, il faut retourner plusieurs siècles en arrière. Entre le XIème et le XVème, l’élite anglaise parle alors le français, ou plus exactement le normand, comme l’explique l’historien Kevin Guillot. En effet, Guillaume le Conquérant, duc de Normandie, avait remporté la couronne anglaise en 1066 après une victoire lors de la célèbre bataille d’Hastings. L’élite anglo-saxonne a finalement disparu progressivement au sein de l’aristocratie au profit de la langue normande.

Quelques siècles plus tard, les rois normands s’enchaînent et arrive le règne d’Henri V. Le souverain, plutôt conservateur, veut garder le normand comme langue à la cour. Il choisit alors la devise “Dieu et mon droit” pour le royaume d’Angleterre. Cette phrase viendrait de Richard Cœur de Lion, monarque du pays entre 1189 et 1199. Lors de la bataille de Gisord en 1198 contre Philippe Auguste, roi de France, il aurait dit “Dieu et mon droit” pour indiqué qu’il devait sa couronne à Dieu et uniquement à lui.

Depuis, la phrase a traversé le temps en devenant la devise de la monarchie britannique. Elle continue de faire parler d’elle, puisqu’en 2016 une pétition avait été lancée pour enlever les mots français du passeport britannique, sans succès.

Le français ancré dans la monarchie britannique
Quand on regarde encore plus attentivement les armoiries britanniques, on peut lire la phrase “Honi soit qui mal y pense” qui s’entremêle entre le lion et la licorne. C’est la devise de l’ordre de la jarretière, le plus élevé des ordres de chevalerie qui soit en Grande-Bretagne. Il date du XIVème siècle et c’est Edouard III, roi d’Angleterre et duc d’Aquitaine, qui l’a imposée et l’anecdote de sa création (qui n’a jamais été vraiment vérifiée) est plutôt croustillante.

Edouard III était réputé pour être un homme gourmand : en plus de la couronne anglaise, il rêve de la française. Mais impossible puisqu’à l’époque le pouvoir royal du côté de l’Hexagone ne se transmet que par le père. Sauf que c’est la mère du souverain qui est française. Le monarque, en colère, déclenche alors la fameuse Guerre de Cent ans contre Philippe IV, roi de France.

Lors des combats, Edouard III met la main sur Calais et décide de s’y installer quelques temps. Il organise là un bal en 1348 et invite du beau monde dont sa maîtresse, la comtesse de Salisbury. Cette dernière fait tomber sa jarretière par mégarde au milieu de la piste de danse. Les rires éclatent dans la salle. Moment pour le moins gênant. Heureusement, elle est sauvée par son amant qui ramasse le tissu et le met sur son propre genoux en disant : “Honi soit qui mal y pense. Ceux qui rient maintenant seront très honorés d’en porter une semblable car ce ruban sera mis en tel honneur que les railleurs eux-mêmes le chercheront avec empressement.”  Une jolie pirouette poétique, qui aura permis à la jeune femme de préserver sa dignité et Edouard III de décrocher là un bien joli nom pour baptiser son ordre de chevalerie : l’ordre de la jarretière.

=======================

(*) En classe secondaire, à 12 ans en 6ème latine comme nous l'appellions en Belgique, il y a plus d'un demi-siècle maintenant, sur les bancs de l'école au cours d'histoire, j'avais un professeur proche de la pension (en Belgique elle a toujours été à 65 ans!!), petit, cheveux blancs, ridé, dans son tablier gris, qui nous a expliqué l'invasion romaine des tribus les plus vakeures de la Gauke = les Belges, en décrivant la résistance acharnée des tribus de la Belgique, les Ménapiens, les Eburons, les Trevires, les Nerviens et montant sur sa table, une latte en main, et décrivant avec des paroles hautes ca résistance acharnée de nos ancêtres devant l'envahisseur latin du sud... simulant ainsi la statue d'Ambiorix sur son cheval.  Ces images ont fixé le debut de notre Histoire singulière à tout jamais dans ma mémoire....  Malhheureusement j'ai oublié son nom à lui ... triste destin en fin de compte!

et..; sitôt peints, sitôt mis en vente ?

Superbes pièces! J'aurais un pincement au cœur de les vendre!

Les figs sont très belles !
Et l'historique est vraiment soigné
Au demeurant quel personnage ce Guillaume Le Bâtard, Guillaume de Normandie puis Guillaume le Conquérant !
Belle revanche

Merci à tous pour vos amicales réponses. J'avoue mettre bien marré en écrivant cette petite histoire.
Je vends les fig parce qu'elles traînaient dans un tiroirs sans espoir que j'y joue avec, donc si elles peuvent faire le bonheur de quelqu'un d'autre...puis leur vente me permettra de financer et de finir mon projet du VIIIème corps polonais en 1813 dont vous avez pu voir les débuts.

Lord

Belle histoire et belles figurines.

Merci de nous avoir fait partager cette histoire de figurines détachées d'un baby foot pour prendre vie dans les poches d'un futur joueur.
Belle peinture également.

Philippe.