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- Papouille
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Re: Zvezda Anglais Azincourt
Sam 24 Oct 2020 - 20:31
Cette scénette est splendide, les herbes plus vraies que nature, ainsi que leur échelle.
La vie d'en haut époustouflante, on la dirait photographiée d'un drône !!!! BRAVO ! (mais manque la corde de l'arc en effet)
La vie d'en haut époustouflante, on la dirait photographiée d'un drône !!!! BRAVO ! (mais manque la corde de l'arc en effet)
____________________________________________
Les hommes sont un peu comme Dieu : tout ce qu'ils peuvent faire, ils le font. Ou ils le feront.
(Jean d'Ormesson)
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Re: Zvezda Anglais Azincourt
Sam 24 Oct 2020 - 22:28
- Papouille
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Re: Zvezda Anglais Azincourt
Sam 24 Oct 2020 - 23:12
Pas si sûr, car si mes souvenirs sont encore bons, ce jour là, la cavalerie française s'est lancée aveuglément dans un coupe gorge sur un terrain boueux quasi marécageux et sans réelle organisation ni unité de commandement.
L'impétuosité aveugle du sang français contre le flegme britannique …
Pas de quoi en être fier d'autant que la même scène s'est produite 69 années plus tôt à Crécy et dans des circonstances à peu près identiques !!!
Pour rappel: "La bataille a lieu dans la clairière entre les bois d'Azincourt et de Tramecourt, dans l'actuel Pas-de-Calais près du village d'Azincourt. Le champ de bataille a été un élément déterminant pour l'issue de l'affrontement. Au nord, au pied de la colline et dans des champs fraîchement labourés, se trouve l'armée commandée par Charles Ier d'Albret, connétable de France, qui s'y est placé, après une longue poursuite de onze jours, pour interdire le passage vers Calais aux forces anglaises qui ont mené une campagne sur la Somme.
La nuit du jeudi 24 octobre se passe sur le terrain pour les deux camps. Une lourde pluie tombe toute la nuit sur les deux armées peu abritées. Le champ de bataille, tout en longueur, est fortement détrempé, particulièrement côté français, placés dans le bas de la colline où coule un ruisseau devenu torrent durant la nuit. Le terrain boueux désavantageait l'armée française composée de nombreux chevaliers en armures dont certains se sont noyés sous leur poids. Le religieux de Saint-Denis dira dans sa chronique que les troupes françaises « marchaient dans la boue qui s'enfonçait jusqu'aux genoux. Ils étaient déjà vaincus par la fatigue avant même de rencontrer l'ennemi.
…
Au point du jour, le vendredi 25 (la Saint-Crépin), Henri V dispose sa petite armée (environ 6 000 combattants, dont 5 000 archers et 1 000 hommes d'armes). Il est probable que les trois forces habituelles aient été placées sur une ligne, chacune avec ses archers sur les flancs et les hommes d'armes démontés occupant le centre ; les archers étant placés en avant dans des avancées en forme de coin, presque exactement comme à la bataille de Crécy. Henry V se met en bon chef de guerre à la tête de ses hommes, entouré de sa garde personnelle, dans le corps de bataille principal, formé d'une ligne ininterrompue de combattants sur quatre rangs. Le duc d'York commande l'aile droite, tandis que le sire de Camoys est à la tête de l'aile gauche. Les archers sont menés par le duc d'Erpyngham, dont une grande majorité se trouve sur les flancs, ainsi que 200 autres archers dans le bois de Tramecourt afin d'empêcher un encerclement par les Français. Enfin, les archers se sont protégés par des rangées de pieux, destinés à briser la charge française9.
Les Français, en revanche, sont groupés sur trois lignes et en masse. Un grand nombre de seigneurs français est présent au point que des bannières durent être repliées car elles gênaient la vue du corps de bataille principal. Ils sont significativement plus nombreux que les Anglais, mais à Azincourt, ils ne peuvent pas utiliser la puissance de leur charge. Le terrain boueux fait glisser les chevaux lourdement chargés. Les quatre vagues d'attaque successives s'empêtrent les unes dans les autres.
L'avant-garde française est composée de 3 000 chevaliers, commandée par les grands seigneurs tels que le maréchal Boucicaut, le connétable Charles d'Albret, le duc d'Orléans, le duc de Bourbon, David de Rambures (grand maître des arbalétriers), le seigneur de Dampierre (amiral de France), Guichard Dauphin, et « autres officiers du roy » (d'après Monstrelet). Le plus puissant d'entre eux, le duc de Bourgogne, Jean sans Peur, est absent; il désirait participer à la bataille et avait même mobilisé des troupes. Le gouvernement armagnac alors en place avait en effet commandé au duc de Bourgogne l'envoi de 500 hommes d'armes et de 300 archers. Cependant, sa présence n'était pas souhaitée à cause notamment de la rivalité entre les partis bourguignon et armagnac10. De ce fait, Jean sans Peur donna à ses vassaux l'ordre de ne pas se rendre à la bataille, ordre qui ne fut bien entendu pas écouté puisque nombre de chevaliers français tués à Azincourt étaient sujets du duc de Bourgogne, dont ses propres frères Antoine de Brabant et Philippe de Nevers.
Le corps de bataille principal, 150 mètres derrière l'avant-garde, était fort de 4 000 hommes commandés par les comtes d'Aumale, de Dammartin et de Fauquembergues.
Ces deux premières batailles étaient constituées d'hommes en armure qui avaient mis pied à terre. L'arrière-garde se composait de combattants de petite noblesse et de combattants de basse naissance (soldats et hommes de traits) soit au total 4 100 combattants. Ils s'étaient fait ainsi reléguer à l'arrière à cause de l'organisation traditionnelle des batailles, qui veut que les grands soient à l'avant. De plus, selon les chroniqueurs, l'ost royal refusa l'aide de 4 000 arbalétriers génois car il s'estimait bien assez nombreux. Sur les flancs, deux contingents de cavalerie lourde, soit 2 400 cavaliers. Son but était de briser les rangs d'archers anglais et de faciliter de cette manière l'attaque des batailles principales. Les commentateurs français estiment que les chevaliers ont peu à craindre car, s'ils sont capturés, une rançon sera versée pour les libérer. Ce n'est pas le cas de la piétaille, composée de simples soldats. Ceux-ci ont intérêt à défendre chèrement leur peau et à bien se battre.
…
...
Il est dix heures. L'armée anglaise met genoux en terre et baise le sol. Le roi d'Angleterre, en manque de vivres avec une armée malade et fatiguée, ne peut repousser la bataille. Henri V d'Angleterre fait alors avancer ses hommes de 600 mètres vers les lignes françaises, d'une part pour les provoquer et les faire attaquer, d'autre part pour occuper la partie la plus étroite de la plaine, entre deux forêts. De plus, en se plaçant aussi près, il met les Français à portée des flèches des arcs anglais. Les archers se réfugient derrière des pieux qu'ils ont taillés le soir ou la veille, apportés et plantés dans le sol pour parer les charges de cavalerie. Ils décochent une première volée.
Oubliant les leçons des batailles de Crécy et de Poitiers, les chevaliers français, 1 200 hommes de cavalerie lourde sur chaque aile, chargent les rangs anglais. Mais seuls 900 cavaliers sont à leur poste. Le premier obstacle est le terrain, détrempé par la pluie qui s'est abattue toute la nuit et fraîchement labouré (nous sommes fin octobre), le second obstacle se trouve dans les archers anglais et leurs redoutables capacités. Criblés, cavaliers et montures n'atteignent pas les rangs ennemis. Ceux qui ont réussi sont empalés sur les pieux des archers ou capturés, voire tués.
Sur ce, les chevaux blessés cherchent à s'enfuir et se heurtent à l'avant-garde française à pied, qui devant ce massacre, décide de charger. Le connétable lui-même dirige la ligne principale d'hommes d'armes démontés. Et « fut l'avant-garde toute fendue en plusieurs lieus » (d'après la chronique de Ruisseauville). Alors « commencèrent à cheoir hommes d'armes sans nombre » (d'après Le Fèvre). Les archers anglais déversent leurs flèches et en noircissent le ciel. Du côté français, les hommes de traits sont bloqués derrière l'arrière-garde. Les Français utilisent des « canons et serpentines » (Le Fèvre).
Sous le poids de leurs armures, les hommes d'armes de l'avant-garde s'enfoncent profondément dans la boue à chaque pas. Ils atteignent cependant les lignes anglaises et engagent le combat avec les hommes d'armes anglais. Pendant un court moment, le combat est intense. L'armée anglaise se voit contrainte de reculer. Henri V est presque mis à terre, la couronne de son heaume voit l'un de ses ornements fendu par le connétable qui a réussi à fendre la garde rapprochée du roi, il est rapidement désarmé. Les archers anglais répondent par d'autres salves. Piégés dans un entonnoir, les Français, embourbés, obligés de baisser la tête face aux flèches, incapables de lever leurs armes dans cette mêlée trop serrée, sont immobilisés. Les Anglais en profitent et pénètrent les rangs français. Les archers délaissent leurs arcs pour des armes de corps à corps (épées, haches, maillets, becs de faucons…) et entrent dans la mêlée. L'avant-garde française est taillée en pièces en une demi-heure11.
Cette première ligne ruinée bat en retraite mais se heurte à la deuxième ligne de bataille française qui entre dans la mêlée, ce qui engendre une confusion énorme. Les cadavres des chevaux et des hommes barrent toute progression et tout assaut. Les Anglais comprennent que la bataille est presque gagnée et cherchent à faire des prisonniers. Contrairement aux ordres d'Henri V, les hommes d'armes anglais profitent de la victoire qui se fait jour et font de nombreux prisonniers espérant en tirer rançon comme c'est alors l'usage, estimant en outre qu'il serait peu chrétien de les tuer. Certains Français, selon les chroniqueurs, s'enfuient alors.
…
…
Les pertes totales des Anglais sont de 13 chevaliers (dont le duc d'York, petit-fils d'Édouard III, tué par le duc d'Alençon) et une centaine de simples soldats. Les Français perdent 6 000 chevaliers dont le connétable, et de nombreux grands seigneurs (dont quatre princes du sang et Édouard III de Bar), plusieurs ducs (Jean Ier d'Alençon). Charles d'Orléans, cinq comtes (dont Philippe de Bourgogne et le comte Robert de Marle), 90 barons et un millier d'autres chevaliers sont faits prisonniers. " !!!!!
L'impétuosité aveugle du sang français contre le flegme britannique …
Pas de quoi en être fier d'autant que la même scène s'est produite 69 années plus tôt à Crécy et dans des circonstances à peu près identiques !!!
Pour rappel: "La bataille a lieu dans la clairière entre les bois d'Azincourt et de Tramecourt, dans l'actuel Pas-de-Calais près du village d'Azincourt. Le champ de bataille a été un élément déterminant pour l'issue de l'affrontement. Au nord, au pied de la colline et dans des champs fraîchement labourés, se trouve l'armée commandée par Charles Ier d'Albret, connétable de France, qui s'y est placé, après une longue poursuite de onze jours, pour interdire le passage vers Calais aux forces anglaises qui ont mené une campagne sur la Somme.
La nuit du jeudi 24 octobre se passe sur le terrain pour les deux camps. Une lourde pluie tombe toute la nuit sur les deux armées peu abritées. Le champ de bataille, tout en longueur, est fortement détrempé, particulièrement côté français, placés dans le bas de la colline où coule un ruisseau devenu torrent durant la nuit. Le terrain boueux désavantageait l'armée française composée de nombreux chevaliers en armures dont certains se sont noyés sous leur poids. Le religieux de Saint-Denis dira dans sa chronique que les troupes françaises « marchaient dans la boue qui s'enfonçait jusqu'aux genoux. Ils étaient déjà vaincus par la fatigue avant même de rencontrer l'ennemi.
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Au point du jour, le vendredi 25 (la Saint-Crépin), Henri V dispose sa petite armée (environ 6 000 combattants, dont 5 000 archers et 1 000 hommes d'armes). Il est probable que les trois forces habituelles aient été placées sur une ligne, chacune avec ses archers sur les flancs et les hommes d'armes démontés occupant le centre ; les archers étant placés en avant dans des avancées en forme de coin, presque exactement comme à la bataille de Crécy. Henry V se met en bon chef de guerre à la tête de ses hommes, entouré de sa garde personnelle, dans le corps de bataille principal, formé d'une ligne ininterrompue de combattants sur quatre rangs. Le duc d'York commande l'aile droite, tandis que le sire de Camoys est à la tête de l'aile gauche. Les archers sont menés par le duc d'Erpyngham, dont une grande majorité se trouve sur les flancs, ainsi que 200 autres archers dans le bois de Tramecourt afin d'empêcher un encerclement par les Français. Enfin, les archers se sont protégés par des rangées de pieux, destinés à briser la charge française9.
Les Français, en revanche, sont groupés sur trois lignes et en masse. Un grand nombre de seigneurs français est présent au point que des bannières durent être repliées car elles gênaient la vue du corps de bataille principal. Ils sont significativement plus nombreux que les Anglais, mais à Azincourt, ils ne peuvent pas utiliser la puissance de leur charge. Le terrain boueux fait glisser les chevaux lourdement chargés. Les quatre vagues d'attaque successives s'empêtrent les unes dans les autres.
L'avant-garde française est composée de 3 000 chevaliers, commandée par les grands seigneurs tels que le maréchal Boucicaut, le connétable Charles d'Albret, le duc d'Orléans, le duc de Bourbon, David de Rambures (grand maître des arbalétriers), le seigneur de Dampierre (amiral de France), Guichard Dauphin, et « autres officiers du roy » (d'après Monstrelet). Le plus puissant d'entre eux, le duc de Bourgogne, Jean sans Peur, est absent; il désirait participer à la bataille et avait même mobilisé des troupes. Le gouvernement armagnac alors en place avait en effet commandé au duc de Bourgogne l'envoi de 500 hommes d'armes et de 300 archers. Cependant, sa présence n'était pas souhaitée à cause notamment de la rivalité entre les partis bourguignon et armagnac10. De ce fait, Jean sans Peur donna à ses vassaux l'ordre de ne pas se rendre à la bataille, ordre qui ne fut bien entendu pas écouté puisque nombre de chevaliers français tués à Azincourt étaient sujets du duc de Bourgogne, dont ses propres frères Antoine de Brabant et Philippe de Nevers.
Le corps de bataille principal, 150 mètres derrière l'avant-garde, était fort de 4 000 hommes commandés par les comtes d'Aumale, de Dammartin et de Fauquembergues.
Ces deux premières batailles étaient constituées d'hommes en armure qui avaient mis pied à terre. L'arrière-garde se composait de combattants de petite noblesse et de combattants de basse naissance (soldats et hommes de traits) soit au total 4 100 combattants. Ils s'étaient fait ainsi reléguer à l'arrière à cause de l'organisation traditionnelle des batailles, qui veut que les grands soient à l'avant. De plus, selon les chroniqueurs, l'ost royal refusa l'aide de 4 000 arbalétriers génois car il s'estimait bien assez nombreux. Sur les flancs, deux contingents de cavalerie lourde, soit 2 400 cavaliers. Son but était de briser les rangs d'archers anglais et de faciliter de cette manière l'attaque des batailles principales. Les commentateurs français estiment que les chevaliers ont peu à craindre car, s'ils sont capturés, une rançon sera versée pour les libérer. Ce n'est pas le cas de la piétaille, composée de simples soldats. Ceux-ci ont intérêt à défendre chèrement leur peau et à bien se battre.
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Il est dix heures. L'armée anglaise met genoux en terre et baise le sol. Le roi d'Angleterre, en manque de vivres avec une armée malade et fatiguée, ne peut repousser la bataille. Henri V d'Angleterre fait alors avancer ses hommes de 600 mètres vers les lignes françaises, d'une part pour les provoquer et les faire attaquer, d'autre part pour occuper la partie la plus étroite de la plaine, entre deux forêts. De plus, en se plaçant aussi près, il met les Français à portée des flèches des arcs anglais. Les archers se réfugient derrière des pieux qu'ils ont taillés le soir ou la veille, apportés et plantés dans le sol pour parer les charges de cavalerie. Ils décochent une première volée.
Oubliant les leçons des batailles de Crécy et de Poitiers, les chevaliers français, 1 200 hommes de cavalerie lourde sur chaque aile, chargent les rangs anglais. Mais seuls 900 cavaliers sont à leur poste. Le premier obstacle est le terrain, détrempé par la pluie qui s'est abattue toute la nuit et fraîchement labouré (nous sommes fin octobre), le second obstacle se trouve dans les archers anglais et leurs redoutables capacités. Criblés, cavaliers et montures n'atteignent pas les rangs ennemis. Ceux qui ont réussi sont empalés sur les pieux des archers ou capturés, voire tués.
Sur ce, les chevaux blessés cherchent à s'enfuir et se heurtent à l'avant-garde française à pied, qui devant ce massacre, décide de charger. Le connétable lui-même dirige la ligne principale d'hommes d'armes démontés. Et « fut l'avant-garde toute fendue en plusieurs lieus » (d'après la chronique de Ruisseauville). Alors « commencèrent à cheoir hommes d'armes sans nombre » (d'après Le Fèvre). Les archers anglais déversent leurs flèches et en noircissent le ciel. Du côté français, les hommes de traits sont bloqués derrière l'arrière-garde. Les Français utilisent des « canons et serpentines » (Le Fèvre).
Sous le poids de leurs armures, les hommes d'armes de l'avant-garde s'enfoncent profondément dans la boue à chaque pas. Ils atteignent cependant les lignes anglaises et engagent le combat avec les hommes d'armes anglais. Pendant un court moment, le combat est intense. L'armée anglaise se voit contrainte de reculer. Henri V est presque mis à terre, la couronne de son heaume voit l'un de ses ornements fendu par le connétable qui a réussi à fendre la garde rapprochée du roi, il est rapidement désarmé. Les archers anglais répondent par d'autres salves. Piégés dans un entonnoir, les Français, embourbés, obligés de baisser la tête face aux flèches, incapables de lever leurs armes dans cette mêlée trop serrée, sont immobilisés. Les Anglais en profitent et pénètrent les rangs français. Les archers délaissent leurs arcs pour des armes de corps à corps (épées, haches, maillets, becs de faucons…) et entrent dans la mêlée. L'avant-garde française est taillée en pièces en une demi-heure11.
Cette première ligne ruinée bat en retraite mais se heurte à la deuxième ligne de bataille française qui entre dans la mêlée, ce qui engendre une confusion énorme. Les cadavres des chevaux et des hommes barrent toute progression et tout assaut. Les Anglais comprennent que la bataille est presque gagnée et cherchent à faire des prisonniers. Contrairement aux ordres d'Henri V, les hommes d'armes anglais profitent de la victoire qui se fait jour et font de nombreux prisonniers espérant en tirer rançon comme c'est alors l'usage, estimant en outre qu'il serait peu chrétien de les tuer. Certains Français, selon les chroniqueurs, s'enfuient alors.
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Les pertes totales des Anglais sont de 13 chevaliers (dont le duc d'York, petit-fils d'Édouard III, tué par le duc d'Alençon) et une centaine de simples soldats. Les Français perdent 6 000 chevaliers dont le connétable, et de nombreux grands seigneurs (dont quatre princes du sang et Édouard III de Bar), plusieurs ducs (Jean Ier d'Alençon). Charles d'Orléans, cinq comtes (dont Philippe de Bourgogne et le comte Robert de Marle), 90 barons et un millier d'autres chevaliers sont faits prisonniers. " !!!!!
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Les hommes sont un peu comme Dieu : tout ce qu'ils peuvent faire, ils le font. Ou ils le feront.
(Jean d'Ormesson)
- InvitéInvité
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Re: Zvezda Anglais Azincourt
Sam 24 Oct 2020 - 23:19
Tous ces nobles Français tués par de simples archers, quel dommage quand même .................
Ces mêmes nobles qui taxaient leurs paysans quand ils possédaient un arc ... Juste retour des choses, non
Ces mêmes nobles qui taxaient leurs paysans quand ils possédaient un arc ... Juste retour des choses, non
- lopezp
- Messages : 2693
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Re: Zvezda Anglais Azincourt
Dim 25 Oct 2020 - 5:40
Bonjour, bravo pour cette scénette qui restitue fort bien la stratégie Anglaise, à savoir que les archers étaient munis d'un pieu qu'il plantaient devant eux.
Bonne journée.
Philippe.
Bonne journée.
Philippe.
- sergiofig
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Localisation : nyons
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Re: Zvezda Anglais Azincourt
Dim 25 Oct 2020 - 8:10
très belle scénette ,je rejoins les autres membres pour les cordes des arcs qui auraient ajoutées un petit plus a ce dio.
- jean valjean
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Localisation : val d'oise
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Re: Zvezda Anglais Azincourt
Dim 25 Oct 2020 - 8:22
Belle saynette, beau travail de peinture et je ne peux me ranger qu'à l'avis des collègues, les cordes des arcs seraient un plus.
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Re: Zvezda Anglais Azincourt
Dim 25 Oct 2020 - 13:33
Bon ce sont des anglais mais j'adore !
- xtof
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Re: Zvezda Anglais Azincourt
Dim 25 Oct 2020 - 13:51
Merci à vous.
- BIFFIN
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Re: Zvezda Anglais Azincourt
Lun 2 Nov 2020 - 11:13
Bel ensemble qui rend très bien. Pour la corde des arcs on peux essayer avec un fil de bobinage de petit moteur électrique.
- Gillou
- Messages : 316
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Re: Zvezda Anglais Azincourt
Lun 2 Nov 2020 - 17:53
Très beau travail. En particulier le soclage. Vous avez vraiment plusieurs cordes à votre arc !
- xtof
- Messages : 441
Date d'inscription : 15/01/2019
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Re: Zvezda Anglais Azincourt
Mer 4 Nov 2020 - 8:42
Merci pour vos commentaires !
Promis, la prochaine fois, j'ajoute les cordes
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